Pour une fois, je suis d’accord avec Emmanuel Macron. Le problème est qu’il habite aussi la maison. Il en est même le gardien !
Le spectacle auquel nous Français nous assistons, médusés, depuis la dissolution, est juste pitoyable :
« Les poisons et les délices du système » dont parlait de Gaulle à propos de la IVème République. Mais en pire. En bien pire.
Du côté de la Macronie : des alliances sans vergogne parfois avec LR, parfois avec le PS, lui-même allié de la France Insoumise, le pire adversaire de la Macronie. Où est la cohérence ? Peu importe, pourvu que l’on sauve des sièges à l’Assemblée et que l’on se sauve soi-même.
Du coté des Républicains : Un président démis par quelques caciques (qui n’en n’ont d’ailleurs pas le pouvoir) et qui siège dans ce qui ressemble à un bunker. Et puis, là aussi, selon les circonscriptions, alliance avec la Macronie et alliance avec le RN. Allez vous y retrouver !
Du côté de LFI : On n’est pas en reste. Sans état d’âme, on défend l’investiture d’un repris de justice pour violences conjugales, quand on se prétend défenseur du droit des femmes. Et puis, des exclusions du parti, sans vergogne, dignes d’une purge stalinienne.
Du côté du PS : Le parti de la laïcité s’allie sans aucune honte avec les islamo gauchistes de LFI mais ne refuse pas quelques compromis avec la Macronie. Et comble du ridicule, la candidature de l’ancien président Hollande et puis, comble de la folie, le soutien au NPA et à Philippe Poutou.
Merci en passant à Bernard Cazeneuve, à Manuel Valls, à Jérôme Guedj pour avoir su garder raison.
Pauvre France ! C’est la « chienlit ».
Alors, en ce jour anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 qui sauva l’honneur de la France, je prie le Général de Gaulle de ne pas excuser cet effondrement moral et politique.
Et je prie la classe politique et ses représentants de ne pas venir aux commémorations de l’Appel. Par décence, par pudeur, par respect.
Mais savent-ils encore ce que cela veut dire ?
Serge GROUARD
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