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Mais qui aura donc le souci de la France ? - 13/10/2015

Depuis plus de trente ans, la France se délite. Une crise succède à une autre avec pour seul dénominateur commun l’impuissance publique ! Cette crise multiple perdure. Nous Français, en avons tous assez de la situation actuelle. Assez d’assister au pitoyable spectacle de cette comédie du pouvoir. Nous avons envie de retrouver une France qui relève les défis. Mais pour cela, il faut remplir deux conditions : oser dire ce que l’on croit par-delà cette insupportable bien-pensance, et oser faire, car la lucidité de l’analyse n’a d’intérêt que si elle engage le courage des vraies solutions et celui de l’action.

Pourrons-nous attendre 2017? Rien n’est moins sûr. Mais ce qui est sûr, c’est que le prochain mandat présidentiel sera le mandat du redressement ou bien il sera le mandat de la liquidation.

La crise repose sur quatre explications fondamentales.



Le redressement exige la rupture. Il nous faut pour cela retrouver la crédibilité politique et c’est peut-être le plus difficile car la confiance ne reviendra que lorsque l’on obtiendra des résultats.

Il va nous falloir très vite répondre à deux urgences.


Première urgence : restaurer nos finances publiques et réduire la dette publique. Cela implique la réduction de la fonction publique et le passage négocié aux 39 heures. La seconde urgence porte sur le rétablissement de la compétitivité de l’économie française. Quelques réformes : la baisse des charges de l’ordre de 20%, la refonte du Code du travail, la suppression des normes qui étranglent les entreprises. Cette double urgence devra se concrétiser par des mesures fortes dès les premières heures de l’alternance politique. Elle exige aussi une réforme politique de l’Europe pour renouer avec la grande ambition des pères fondateurs.

La condition suffisante pour réussir tout cela implique de relever le quatrième défi : aujourd’hui prédominent chez les Français les sentiments d’injustice et d’inquiétude. L’axe majeur des politiques dites de proximité doit être de réduire ces sentiments et cette réalité.

Le nouvel exécutif devra aller vite en ayant défini les quelques priorités à conduire dans les trois premiers mois. Bref, il faudra être prêt.

Il est des moments où l’on doit apporter sa pierre à l’édifice. Je le fais en soutien de la démarche de François Fillon et dans une longue réflexion personnelle qui se fonde sur une expérience, à la fois de la fonction publique et d’élu. Il n’est plus question de gérer l’effondrement. Le seul combat qui vaille, c’est celui de redresser la France, de rendre confiance et fierté aux Français.

Cela, seule la rupture le permet.


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